SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE – Les solutions naturelles qui fonctionnent pour moi
Aujourd’hui j’ai à cœur de partager avec vous mes dernières expériences concernant la spondylarthrite ankylosante et les méthodes naturelles qui fonctionnent bien pour moi. Dans l’espoir que cela puisse vous aider.
Depuis 2005 je souffre de douleurs lombaires. J’avais parfois la sensation d’être « bloquée » et quand cela se produisait, je prenais rendez-vous chez l’ostéopathe pour me faire manipuler et retrouver ma mobilité. Ceci a duré jusqu’en 2016 où, les derniers temps, cette sensation était devenue fréquente et donc je devais consulter l’ostéopathe de plus en plus souvent. Selon moi, en préventif, il est bon de consulter l’ostéopathe environ 1 à 2 fois par an pour qu’il procède à un réalignement du corps. Cela peut éviter de se retrouver bloqué et de souffrir inutilement. Mais à cette époque je me rendais compte que je devais bien trop souvent me rendre chez l’ostéopathe (plusieurs fois par an). Jusqu’au jour où j’ai pris rendez-vous avec un autre ostéopathe, qui lui, m’a dit, après un examen physique méticuleux, que mécaniquement je n’avais absolument rien de bloqué et que mes douleurs semblaient être dues à une spondylarthrite ankylosante. Il ne m’a donc pas manipulée et m’a conseillée de prendre rendez-vous avec un médecin pour confirmer ce diagnostic. Un immense merci à lui !!! Cela fait du bien de rencontrer des personnes professionnelles, impliquées et passionnées par leur métier.
J’ai donc appris à vivre avec cette pathologie incurable que je connaissais un peu car j’avais un ami qui en souffrait. Au fil des années, les douleurs se sont amplifiées et sont devenues récurrentes et j’avais la sensation d’avoir un bloc de béton à la place du bassin, là le mot ankylosante prend tout son sens. Ce sont également ajouté des douleurs de type sciatique au fil du temps. Mais également des douleurs à d’autres articulations. Il est dit partout que lorsque nous souffrons de spondylarthrite le mouvement est bon mais je peux vous certifier que je n’expérimentais absolument pas cela. Bien au contraire, en 2018 j’ai du arrêter de prendre des cours de danse. Puis à chaque fois que je bougeais, ne serait-ce que pour faire les tâches du quotidien je souffrais immédiatement après. La moindre activité paraissait être une tâche insurmontable. Et lorsque je m’arrêtais et que je m’asseyais il était très difficile pour moi de me relever de la chaise. Comme j’aime marcher dans la forêt je m’y rend le plus souvent possible. Jusqu’à tout récemment, je marchais environ une heure, sans trop de douleurs. Par contre, dès que j’arrêtais et que je reprenais mon véhicule, il m’était très difficile d’entrer et sortir de ce dernier. Puis une fois arrivée à mon domicile je n’étais plus apte à faire quoi que ce soit d’autre, à part m’allonger et me reposer. Mais un jour, après avoir marché 30 minutes environ, je me suis arrêtée quelques secondes, le temps de prendre une photo du lieu magnifique où je me trouvais, et au moment de repartir une douleur violente dans la région sacro-iliaque et une douleur de type sciatique dans toute la jambe droite m’empêchaient de me déplacer. Inutile de vous dire que je n’étais pas rassurée car j’étais seule au sommet de la colline et mon véhicule se trouvait à 30 minutes de marche. J’ai pris sur moi et malgré les fortes douleurs, j’ai repris lentement la marche et j’ai finalement regagné tant bien que mal mon véhicule. Évidemment je n’ai rien pu faire d’autre de la journée. Comme il était hors de question pour moi de me laisser dominer par les douleurs, je suis allée à nouveau marcher quelques jours après. J’ai vécu la même problématique. Je ne pouvais pas m’arrêter ne serait-ce que quelques secondes, ni même me baisser pour refaire mon lacet. J’ai alors eu l’impression que le ciel me tombait sur la tête car je me voyais diminuée de plus en plus, à ne plus pouvoir faire les choses simples de la vie que j’appréciais.
Et là, j’en ai parlé à une amie qui m’a dit « pourquoi tu n’essaierais pas de faire du yoga ou des étirements spécifiques pour la spondylarthrite ankylosante ». Je dois avouer que je n’y croyais pas trop car j’avais entendu depuis toujours que le mouvement était bénéfique mais j’expérimentais tout le contraire au quotidien. Puis je pensais qu’il n’y avait rien à faire car l’articulation sacro-iliaque est seulement composée d’os et de ligaments. De toutes façons je n’avais rien à perdre à essayer. Alors j’ai cherché sur internet des vidéos de kinésithérapeutes spécifiques sur la spondylarthrite et j’ai trouvé des exercices d’étirements, de renforcement musculaire et des explications complètes sur l’importance de masser les muscles fessiers pour les décontracter et réduire les douleurs. J’ai alors essayé ces exercices et le miracle s’est produit car, dès le premier jour, je me sentais plus mobile et moins douloureuse. Ma journée en a été grandement améliorée. Ce qui m’a incité à poursuivre ces exercices quotidiennement avant de débuter ma journée. En quelques jours seulement j’ai non seulement retrouver une mobilité, oubliée depuis bien longtemps (exit la sensation de béton au niveau du bassin) mais en plus je ne ressens quasiment plus de douleurs et je peux même, à nouveau, m’allonger sur le dos ou à plat ventre, chose que je ne pouvais plus faire sans souffrir depuis quelques années. Et après ces exercices je peux m’adonner à mes tâches quotidiennes, à la marche en forêt ou à ce qui me fait plaisir tout en gardant ma mobilité toute au long de la journée. J’ai donc fait de ces exercices une routine quotidienne pour débuter ma journée et en les faisant j’écoute de la musique zen. C’est donc bénéfique, non seulement pour mon corps, mais également pour mon bien-être psychique et émotionnel. Je tiens donc, non seulement, à partager cela avec vous en espérant que cela vous motive à essayer, mais aussi, à exprimer aux kinésithérapeutes et à mon amie ma gratitude infinie !!!!
J’ai également acheté un roll-on de massage et je dois bien avouer que c’est très efficace.
Une autre solution que je souhaite partager c’est l’utilisation des huiles essentielles avec une synergie qui fonctionne très bien pour moi, après l’application, quelques minutes suffisent pour sentir la douleur diminuer. C’est un gel à base d’arnica et de 7 huiles essentielles qui sont = la lavande aspic, la lavande vraie, l’eucalyptus citronné, la gaulthérie odorante, le lavandin, la menthe poivrée et l’hélichryse italienne.
Bien évidemment ces solutions sont des solutions naturelles de confort mais elles ne remplacent en aucun cas le suivi médical et les conseils avisés des spécialistes tels que les médecins, les kinésithérapeutes et les aromathérapeutes. Parlez-en avec eux avant d’essayer quoi que ce soit.